FR

Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK

Des règles irrégulières, une perturbation de l’ovulation, un désir de grossesse inassouvi et une surcharge pondérale : ce ne sont que quelques-uns des symptômes du syndrome des ovaires polykystiques. Jusqu’à présent, il n’existe pas de traitement pouvant guérir cette maladie, néanmoins les symptômes peuvent être atténués grâce à des médicaments et à un changement de mode de vie. La thérapie proposée par un médecin est adaptée en fonction des symptômes et du désir d’avoir un enfant car la plupart des femmes concernées souffrent de troubles de la fertilité. 

SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques : qu’est-ce que c’est ?

Cette maladie due à un dérèglement hormonal chez les femmes est connue sous plusieurs noms : SOPK pour syndrome des ovaires polykystiques, le syndrome de Stein-Leventhal, OMPK pour syndrome des ovaires micropolykystiques ou polykystose ovarienne. Ce syndrome toucherait entre 4 et 12 % des femmes en Europe mais les symptômes varient fortement d’une patiente à l’autre. Cette maladie se caractérise par une augmentation des hormones masculines, plus précisément les androgènes. Cette production hormonale excessive est à l’origine de différents troubles tels qu’une pilosité importante, de l’acné, des troubles de la fertilité ou du métabolisme, etc.

Chez une femme en bonne santé, chaque ovaire contient de nombreux petits follicules ovariens dont certains vont se développer pour produire des ovocytes fécondables. La taille de certains follicules augmente progressivement et lors d’un cycle, le follicule dominant ou mature (qui mesure entre 16 et 18 mm) va libérer son ovocyte en l’expulsant dans la trompe. Cet ovocyte est donc prêt à être fécondé. C’est ce qu’on appelle l’ovulation qui a lieu en moyenne le 14e jour du cycle menstruel. Dans le cas du syndrome des ovaires polykystiques, l’ovulation n’a pas lieu car il n’y a pas de follicule dominant. Dès lors, des follicules immatures s’accumulent dans les ovaires. Ce syndrome est diagnostiqué lorsqu’une échographie révèle la présence d’au moins 10 follicules ovariens au développement inachevé, généralement leur taille est comprise entre 8 et 12 mm.

Ces processus qui prennent place dans le corps de la femme sont contrôlés par les hormones donc ces dernières jouent un rôle essentiel dans le syndrome des ovaires polykystiques. Les hormones les plus impliquées seraient :

  • les hormones sexuelles féminines (les œstrogènes),
  • les hormones sexuelles masculines (les androgènes),
  • l’hormone lutéinisante (LH qui est liée à l’ovulation chez la femme et à la production de testostérone chez l’homme) et,
  • l’hormone folliculo-stimulante (FSH qui intervient dans la maturation des follicules ovariens chez la femme et dans la formation des spermatozoïdes chez l’homme).


Le syndrome des ovaires polykystiques s’accompagne d’une série de modifications hormonales et métaboliques caractéristiques. Le SOPK représente également un facteur de risque pour le développement de troubles du métabolisme des lipides, du diabète de type 2 ainsi que de l’hypertension ou de l’artériosclérose (maladie de la paroi des artères).

A ce jour, l’origine de cette perturbation de l’équilibre hormonal n’a pas encore été clairement établie. On suppose que la prédisposition génétique et des facteurs environnementaux ont une forte influence sur son apparition. Ainsi, plusieurs études ont montré que le syndrome des ovaires polykystiques se transmettait de mère en fille et que le mode de vie (manque d’activité physique, surpoids, etc.) pouvait être un facteur déclenchant. Puisque l’origine du SOPK n’est pas simple à expliquer, on le considère comme une maladie multifactorielle.

SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques : c'est quoi ?

Quels sont les symptômes du SOPK ?

Comme l’ensemble du tableau clinique du SOPK est multifactoriel, les symptômes sont variés. Les femmes concernées se plaignent souvent de troubles du cycle menstruel, caractérisés par des douleurs parfois très fortes. En raison du taux élevé d’androgènes, en particulier de testostérone, une forte pilosité peut apparaître, également appelée hirsutisme, ainsi qu’une voix grave et une perte de cheveux. Des troubles du sommeil et de la fertilité sont également possibles, en effet, le SOPK est une cause connue d’infertilité. La plupart des patientes peuvent souffrir de surpoids, voire d’obésité. Souvent, cela s’accompagne également d’une résistance à l’insuline, qui peut conduire à un diabète sur le long terme.

Comment le syndrome des ovaires polykystiques est-il diagnostiqué ?

Il existe certains critères qui doivent être présents, ils sont connus sous le nom de critères de Rotterdam. Le diagnostic du SOPK nécessite la présence d’au moins deux des trois critères suivants :

  • Des troubles du cycle menstruel car l’ovulation est rare ou absente. Dans ce cas, les femmes concernées peuvent présenter une oligoménorrhée (des cycles avec des intervalles de plus de 35 jours) ou une aménorrhée (absence de règles).
  • Une hyperandrogénie clinique ou biologique : présence d’acné, de troubles de la pilosité (hirsutisme), de chute de cheveux à cause d’une production excessive d’androgènes. Pour la détecter, il est nécessaire d’effectuer un bilan hormonal lors d’une prise de sang.
  • La présence d’un ovaire avec des follicules au développement inachevé (follicules immatures), ce qui est déterminé lors d’une échographie endovaginale.

 

Des complications métaboliques peuvent également survenir tels que le surpoids, l’obésité et des troubles du métabolisme des lipides et des glucides. Un bilan métabolique sanguin peut être réalisé pour fournir des informations complémentaires.

Quels traitements pour le SOPK ?

Les options thérapeutiques s’orientent ici vers les troubles sous-jacents car il n’existe pas de traitement pour guérir le SOPK. L’objectif est alors de soulager les symptômes autant que possible et de prévenir d’éventuelles maladies secondaires comme le diabète. Le traitement proposé est donc uniquement symptomatique et doit être pris jusqu’à la ménopause. La prise en charge thérapeutique est ciblée en fonction des troubles, notamment si une femme a un désir de grossesse et que le facteur responsable de son infertilité est le SOPK.

D’une manière générale, il est important de modifier son mode de vie, car le changement d’alimentation et la pratique d’une activité sportive contribuent de manière déterminante à la perte de poids, nécessaire en cas de surpoids.

syndrome ovaires polykystiques SOPK 1

SOPK : quel rapport avec l'intestin ?

Les résultats de récentes recherches indiquent que le microbiote intestinal joue également un rôle central dans la régulation du taux d’œstrogènes circulant dans le corps. En Autriche, plusieurs études pilotes ont déjà été menées sur le SOPK afin de comparer la composition du microbiome chez des patientes atteintes de SOPK et celle de femmes en bonne santé constituées en groupe de contrôle. Les résultats ont clairement montré des changements statistiquement significatifs puisque les femmes atteintes du SOPK présentaient une quantité et une diversité réduites de bactéries intestinales. Une faible diversité de bactéries peut conduire à une dysbiose (déséquilibre de la flore intestinale) et à une hyperperméabilité de la barrière intestinale. Ces phénomènes peuvent aussi avoir des effets négatifs sur la sensibilité à l’insuline et le développement d’un diabète en est l’une des conséquences. De plus, un déséquilibre hormonal peut se produire car davantage d’androgènes sont mis à disposition du corps.

Les probiotiques multi-espèces sont en mesure de lutter contre ces déséquilibres hormonal et bactérien et contre les inflammations qui en résultent. Le lien entre le microbiome et la régulation hormonale montre à quel point le soutien de l’intestin grâce à des bactéries probiotiques peut être important et précieux. La régulation d’un microbiote intestinal perturbé chez les patientes atteintes de SOPK au moyen de probiotiques multi-espèces pourrait à l’avenir ouvrir d’autres portes pour l’élaboration d’un traitement à succès !

Sommaire

OMNi-BiOTiC®
Probiotiques - Pour le bien-être intestinal
OMNi-BiOTiC® 10 AAD
OMNi-BiOTiC® 10 AAD
dès 17,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® 6
OMNi-BiOTiC® 6
dès 44,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® Actif
OMNi-BiOTiC® Actif
dès 44,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® CAT & DOG
OMNi-BiOTiC® CAT & DOG
dès 32,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® COLONIZE
OMNi-BiOTiC® COLONIZE
dès 44,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® FLORA plus+
OMNi-BiOTiC® FLORA plus+
dès 20,95€
découvrir
OMNi-BiOTiC® HETOX
OMNi-BiOTiC® HETOX
dès 82,95€
découvrir
OMNi-BiOTiC® metabolic
OMNi-BiOTiC® metabolic
dès 44,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® METAtox
OMNi-BiOTiC® METAtox
dès 44,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® PANDA
OMNi-BiOTiC® PANDA
dès 41,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® POWER
OMNi-BiOTiC® POWER
dès 44,50€
découvrir
OMNi-BiOTiC® Pro-Vi 5
OMNi-BiOTiC® Pro-Vi 5
dès 20,95€
découvrir
OMNi-BiOTiC® STRESS Repair
OMNi-BiOTiC® STRESS Repair
dès 10,95€
découvrir
OMNi-BiOTiC® VOYAGE
OMNi-BiOTiC® VOYAGE
dès 44,50€
découvrir