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Le lait maternel : une source de bienfaits pour le nouveau-né

Le lait maternel est bien plus qu’un simple aliment pour bébé ! Récemment, des scientifiques ont découvert qu’un lien existe entre la colonisation bactérienne des intestins et de nombreuses maladies métaboliques telles que les allergies, le diabète ou l’obésité. Dans de tels cas, le microbiote intestinal est colonisé par de mauvaises bactéries et les experts ont constaté que cette composition bactérienne anormale pouvait se transmettre, créant un cercle vicieux de génération en génération. Les acides gras à chaîne courte, produits par certaines bactéries intestinales utiles, jouent un rôle clé dans ce processus. L’administration ciblée de souches bactériennes sélectionnées permet toutefois d’intervenir efficacement pour favoriser le maintien d’une flore intestinale en bonne santé. 

Maladies métaboliques : le rôle des acides gras à chaîne courte ?

L’utilité de souches bactériennes probiotiques sélectionnées en cas d’allergies infantiles est connue depuis plusieurs années et a été confirmée dans de nombreuses études scientifiques (Niers 2009, Kim 2015). Ce mécanisme d’action favorise le bon développement de cellules importantes pour notre système immunitaire (les cellules TH1 et TH2).

Les résultats de récentes recherches (Soderborg 2016) ont démontré que la transmission de l’obésité et du diabète d’une mère à son enfant se fait par l’intermédiaire des acides gras à chaîne courte (AGCC). Les AGCC sont issus de la fermentation de fibres non digestibles par certaines bactéries du microbiote intestinal. Les acides gras à chaîne courte, qui sont principalement l’acétate, le propionate et le butyrate (normalement présents dans un ratio de 3:1:1),  sont absorbés par notre corps et ils contribuent à de nombreux processus métaboliques tels que la production d’acide gras (lipogenèse : biosynthèse des lipides) et de glucose (gluconéogenèse). Les AGCC sont essentiels pour la production d’énergie et la régulation de la synthèse du cholestérol dans le foie. En outre, les AGCC déterminent la quantité de nourriture que nous mangeons en régulant la sécrétion d’hormones qui influent sur la sensation de satiété.

Au fur et à mesure de la grossesse, le microbiote intestinal d’une femme enceinte se modifie et ce changement de la composition bactérienne influence la production des AGCC et leur ratio. Les études citées précédemment (Soderborg 2016) ont donc montré que l’obésité et le diabète pouvaient se transmettre de la mère à l’enfant par le biais des AGCC. De ce fait, un cercle vicieux se met en place pouvant se perpétuer de génération en génération.

Les bienfaits de l'allaitement

Transmission des bactéries entre la mère et son bébé 

Les mères transmettent leurs bactéries au fœtus, en réalité ce sont surtout les produits métaboliques des bactéries tels que les AGCC qui sont partagés. Ce processus se fait pendant l’accouchement, puis via l’allaitement. Lors d’un accouchement par voie basse, ce sont les bactéries des microbiotes intestinal et vaginal qui sont transmises, tandis que pour une césarienne, ce sont les micro-organismes du microbiote cutané. Après la naissance, le lait maternel est nécessaire, d’une part pour encourager la croissance et le développement de votre bébé et d’autre part, pour contribuer à la régulation de la composition bactérienne de son microbiote intestinal.

Le lait maternel contient notamment plus de 200 molécules de sucre différentes. Dans un premier temps, les nouveau-nés ne peuvent pas digérer et métaboliser ces molécules de sucre, cependant, les bactéries les utilisent comme nourriture ou substrat (Autran 2016). Ces sucres sont donc importants car ils permettent et encouragent la colonisation des intestins par des bactéries spécifiques et utiles. Chez les nouveau-nés, cette colonisation se fait progressivement et elle est en constante évolution car la composition du lait maternel change au cours de la période d’allaitement. Par ailleurs, certaines molécules de sucre, appelées oligosaccharides, peuvent se lier à des germes potentiellement pathogènes et assurer ainsi l’élimination sélective de micro-organismes nuisibles présents dans les intestins d’un nourrisson.

On sait depuis longtemps que le lait maternel contribue au développement du système immunitaire du nourrisson. Juste après la naissance, le lait maternel contient une proportion élevée de protéines bioactives qui constituent une sorte “d’immunité passive” pour les nouveau-nés. Cela dure environ un mois, après quoi le système immunitaire de l’enfant peut prendre en charge la défense de l’organisme contre les agents pathogènes. A ce stade, le nombre d’anticorps présents dans le lait maternel diminue d’environ 90 %. En outre, la diversité des molécules de sucre est considérablement réduite. En parallèle, la teneur en lipides du lait maternel augmente et favorise ainsi la croissance de l’enfant.

 

Des probiotiques pour la mère et le nouveau-né afin de soutenir le microbiote 

Il est primordial pour le développement de l’enfant que sa mère dispose d’un microbiote équilibré pendant la grossesse, puis lors de l’allaitement. Pour ce faire, elle a la possibilité d’adopter un régime alimentaire sain et riche en fibres ou de prendre des probiotiques spécialement sélectionnés. Ainsi, elle participe, d’une part à son bien-être et d’autre part, à la santé de la nouvelle génération.

Lorsque les bactéries bénéfiques de la mère ne sont pas transmises au nouveau-né (par exemple, pour les bébés nés par césarienne ou les bébés nourris uniquement au biberon), des probiotiques peuvent répondre aux besoins de l’enfant. Ces probiotiques contiennent des souches bactériennes présentes dans un intestin en bonne santé dont le choix permet de couvrir les besoins spécifiques des nourrissons. Dès lors, la construction du système immunitaire et le développement du microbiome du bébé sont sur la bonne voie.

La mère transmet des micro-organismes de son microbiote à son bébé

Transfert de bactéries entre la mère et l’enfant 

Une diminution de la diversité des bactéries ou une colonisation bactérienne anormale de l’intestin (dysbiose) en fin de grossesse peut altérer la production d’acides gras à chaîne courte et augmenter la probabilité que l’enfant qui va naître développe des maladies métaboliques (allergies, diabète, obésité). Cette colonisation anormale combinée à des facteurs de risque supplémentaires (tels que l’accouchement par césarienne, les antibiotiques ou l’alimentation exclusive au biberon) conduit à une altération du microbiote intestinal du nouveau-né. La prise ce probiotiques appropriés peut rompre ce cercle vicieux en contribuant à la normalisation du microbiote intestinal.

Bien que l’accouchement par voie basse et l’allaitement comportent de nombreux bienfaits pour la formation du microbiote intestinal d’un nouveau-né et pour son système immunitaire, il est possible de réguler son microbiome ainsi que votre flore via l’alimentation ou grâce à l’apport de probiotiques spécialement sélectionnés. En commençant pendant la grossesse, vous favorisez une colonisation bactérienne saine des intestins qui est bénéfique pour vous et votre bébé.

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