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Obésité/surpoids : quel rôle joue le microbiote ?

Le régime alimentaire occidental, qui encourage la consommation de viande, d’aliments sucrés et de plats préparés et qui écarte les légumes frais ou les produits à base de céréales complètes, a entraîné une augmentation spectaculaire du nombre de personnes souffrant de surpoids ou d’obésité en Europe et en Amérique du Nord. Ce phénomène est également considéré comme l’une des principales causes de nombreuses maladies chroniques. Si vous souhaitez perdre du poids, vous pouvez compter sur un allié de votre corps : le microbiote. En effet, la composition bactérienne de votre microbiote intestinal joue un rôle important

Combien de fois avez-vous dégusté un repas fraîchement préparé cette semaine ? Vous êtes-vous laissé tenter par des sucreries, des chips ou d’autres aliments gras alors que vous passez la majeure partie de la journée assis dans un bureau ? Au début d’une nouvelle année, nous sommes nombreux à prendre de bonnes résolutions concernant l’alimentation car on aimerait perdre quelques kilos avant l’arrivée du printemps ! Perdre du poids semble si facile : il suffit de donner à son corps moins de calories que ce dont il a besoin ! Manger plus sainement et faire du sport pour faire disparaître les kilos en trop, c’est bien connu. Pourtant, la plupart des personnes en surpoids ou obèses ne parviennent pas à perdre du poids de manière durable en se contentant de la formule « manger moins, bouger plus ».

Le surpoids ne fait plus exception puisque selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de la moitié des adultes et près d’un tiers des enfants en Europe sont trop gros, c’est-à-dire qu’ils sont en surpoids (indice de masse corporelle – IMC compris entre 25 et 30) ou souffrent d’obésité (IMC supérieur à 30). Au cours des trente dernières années, le nombre de personnes touchées par l’obésité a plus que triplé. Cette augmentation effarante a déjà conduit certains experts à parler d’épidémie.

IMC poids idéal

L’obésité : une maladie aux conséquences préoccupantes

Qui s’étonne encore de ces chiffres ? Après tout, le mode de vie occidental se caractérise par une alimentation riche en calories et des activités essentiellement sédentaires. La nourriture est constamment et facilement disponible, les plats industriels aux prix attractifs abondent dans les supermarchés, les sucreries se retrouvent souvent au menu et on commande désormais très facilement des plats préparés qui sont livrés à domicile ! La pandémie de Coronavirus a exacerbé le problème. En effet, un adulte sur trois et un enfant sur six déclarent avoir pris du poids pendant cette période troublée. Ce sont surtout les personnes dont le poids initial était déjà assez élevé ou les catégories sociales les plus faibles qui sont touchées.

Le surpoids n’est pas le seul facteur de risque pour la santé. Le syndrome métabolique, également connu sous le nom de « quartet mortel » (deadly quartet), est en constante croissance. L’association d’un excès de graisse abdominale, d’une hyperglycémie (excès de sucre dans le sang), d’un taux élevé de lipides dans le sang et d’une hypertension artérielle augmente considérablement le risque de développer des maladies cardiovasculaires. On estime actuellement que 30 à 35 % de la population est concernée. Cette combinaison morbide a des répercussions sur le foie : ainsi, les personnes atteintes du syndrome métabolique développent souvent une stéatose hépatique non alcoolique, c’est-à-dire une maladie du foie qui ne se développe pas en raison d’une consommation accrue d’alcool, mais à cause du mode de vie occidental marqué par une mauvaise alimentation, la sédentarité et le manque d’exercice physique.

Une alimentation riche en gras augmente la perméabilité intestinale favorisant l’entrée de toxines dans l’organisme. L’endotoxémie métabolique (des lipopolysaccharides issus des bactéries du microbiote se retrouvent dans le sang) provoque une inflammation à bas bruit qui perturbe à son tour le métabolisme des lipides et des glucides pouvant même entraîner une prise de poids supplémentaire.

Poids, bactéries et microbiote

Le microbiote : un élément déterminant concernant l’utilisation des calories

Les raisons de lutter contre les kilos superflus sont nombreuses. D’aucuns peuvent manger ce qu’ils veulent sans jamais grossir. Pour d’autres, mincir sans reprendre le poids perdu semble un objectif vain, mais ils suivent un régime après l’autre sans véritable succès. Le redoutable effet yo-yo tire un trait sur toutes les privations et restrictions ! Après avoir réussi à perdre du poids, on retrouve ses kilos en trop, parfois même plus qu’avant. Sommes-nous à la merci de l’effet yo-yo ou un soi-disant manque de volonté empêcherait certaines personnes de perdre du poids sans le reprendre ? Ce n’est pas si simple puisque le développement d’une surcharge pondérale est un processus complexe. Outre l’alimentation et le mode de vie, de nombreux facteurs jouent un rôle : le manque de sommeil, le stress et les traumatismes, les hormones, les dispositions familiales, les médicaments ou l’âge tout simplement.

Vers 40 ans, la masse musculaire diminue, le métabolisme et l’équilibre hormonal se modifient et le poids augmente généralement progressivement. Même en conservant les mêmes habitudes alimentaires, il est possible de prendre un kilo supplémentaire par an. Il existe un autre facteur, souvent négligé, qui a une influence sur le maintien ou la prise de poids : l’intestin ou les micro-organismes qui y vivent, c’est-à-dire notre microbiote intestinal. Ce dernier influence la quantité de calories que nous absorbons à partir de l’alimentation et que le corps va transformer en « graisse ». « La composition de la flore intestinale influence considérablement notre poids », explique Veronika Macek-Strokosch, nutritionniste et spécialiste en santé intestinale. « Différentes études ont montré que la colonisation de la flore intestinale est différente chez les personnes en surpoids et chez les personnes de poids normal ». Les bactéries intestinales contrôlent le comportement alimentaire et inversement.

Bacteroidetes et Firmicutes : un équilibre important pour la ligne

Quand on parle de poids et de métabolisation des aliments, deux groupes de bactéries entrent en compte : les Bacteroidetes et les Firmicutes. Dans un intestin sain, le ratio entre ces deux groupes est généralement équilibré (1:1).

Les personnes en surpoids présentent une concentration plus élevée de Firmicutes. Ces bactéries sont particulièrement douées pour absorber de nombreuses calories à partir de la nourriture qu’elles vont stocker pour les « périodes difficiles ». Chez certaines personnes, le ratio Firmicutes/Bacteroidetes peut même atteindre 2000:1, ce qui signifie que l’intestin contient alors 2000 fois plus de Firmicutes que de Bacteroidetes. Quant aux personnes minces, leur microbiote présente plus de Bacteroidetes, ces bactéries évacuent l’excès de glucides dans les selles. Par conséquent, les bactéries intestinales d’une personne en surpoids peuvent extraire jusqu’à 20 % de calories en plus à partir de la même quantité d’aliments que celles d’une personne de corpulence normale, ce qui a un effet direct sur le poids.

De plus, le microbiote n’influence pas seulement la quantité de calories absorbées, mais aussi notre comportement alimentaire. « Les habitants de nos intestins contrôlent ce que nous voulons manger », poursuit la spécialiste Veronika Macek-Strokosch. Les Firmicutes entretiennent nos envies de sucres, tandis que les Bacteroidetes préfèrent se nourrir de fibres et de légumes. Ces mécanismes perpétuent le déséquilibre car si nous avons une alimentation riche en fibres, nous nourrissons les bonnes “bactéries”, à savoir les Bacteroidetes. En revanche, si nous avons une alimentation déséquilibrée ou si nous mangeons régulièrement des aliments transformés, nous favorisons les Firmicutes et le déséquilibre entre Firmicutes et Bacteroidetes se développe dans l’intestin.

Déjouer les Firmicutes pour retrouver un ratio sain

Certes, les bactéries intestinales guident notre comportement alimentaire mais sachez que nous pouvons influencer le groupe de bactéries que nous souhaitons nourrir en adaptant notre alimentation. De cette manière, il est possible de favoriser des bactéries et d’en éloigner d’autres. « Avec une alimentation saine, nous désavantageons les Firmicutes », explique Mme Macek-Strokosch. Dans ce cas, il faut consommer moins de sucre et davantage de protéines et de légumes. Les fibres servent également de source de nourriture aux Bacteroidetes. Vous en trouvez dans les fruits, les légumes, les produits à base de céréales complètes, les légumineuses, les fruits à coque, les graines et les champignons. « Beaucoup de gens n’aiment pas manger des légumes, mais les fibres végétales ont un effet bénéfique sur l’ensemble de l’organisme », explique la nutritionniste. Les fibres sont au cœur d’un processus qui commence dès la mastication car les fibres « nettoient » les dents et stimulent les muscles masticateurs et une fois dans l’intestin, les fibres végétales nettoient les parois intestinales. Les bonnes bactéries intestinales métabolisent les fibres et en font des acides gras à chaîne courte qui réduisent le pH empêchant ainsi la propagation de germes pathogènes. En outre, elles ont une influence positive sur l’humeur et un effet anti-inflammatoire.

Porbiotiques pour maigrir

Des probiotiques pour façonner votre silhouette !

Nos bactéries intestinales réagissent très rapidement à un changement d’alimentation. En l’espace de 24 heures, on peut déjà observer une modification de la composition du microbiome qui n’est toutefois durable que si l’on modifie ses habitudes alimentaires à plus long terme. Pour prendre conscience de ses habitudes alimentaires et savoir si elles sont favorables à une perte de poids, il est conseillé de tenir un journal de bord alimentaire. Par ailleurs, les probiotiques multi-espèces contenant des souches bactériennes spécialement sélectionnées facilitent le changement vers la silhouette souhaitée car ils contribuent à l’équilibre du microbiote et permettent de limiter les Firmicutes.

De plus en plus d’études montrent que le microbiote intestinal a un impact sur certaines maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète de type 2 ou le syndrome métabolique. Il a ainsi été prouvé que l’administration d’un probiotique multi-espèces spécifique à des patients atteints de diabète de type 2 permettait de réduire la perméabilité de l’intestin, ce qui empêche les toxines de pénétrer dans l’organisme et ce qui réduit les réactions inflammatoires. Une autre étude a démontré que ce probiotique pouvait également avoir des effets positifs chez les femmes obèses ménopausées, entraînant une réduction du tour de hanches et du pourcentage de graisse ainsi qu’une baisse du taux de cholestérol total, dont le cholestérol LDL.

Donner un coup de pouce à son métabolisme

Pour faciliter le changement de régime alimentaire, vous pouvez également vous aider en consommant un fruit très apprécié en Asie : le melon amer, appelé aussi le concombre amer ou la margose (Momordica charantia). Le melon amer soutient le tractus gastro-intestinal grâce à ses substances végétales amères et favorise la sécrétion d’acides biliaires. Un effet secondaire intéressant pour tous ceux qui veulent manger moins de sucre : les substances contenues dans le melon amer inhibent les envies de sucreries. Malgré le soutien de la nature, il n’existe pas de « solution rapide » pour atteindre votre poids idéal, c’est un chemin à parcourir soi-même au quotidien. Néanmoins, avec un intestin équilibré, vous avez un allié qui vous facilite la tâche.

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